Cette instance qui rassemble une kyrielle d’organisations associatives, estudiantines et politiques propalestiniennes a qualifié, dans un communiqué, cette démarche de « nouvelle tragédie après celle de l’accord de normalisation, puis celle de lier la question de l’intégrité territoriale et de la restitution du Sahara marocain avec l’entité d’occupation raciste à Tel-Aviv ». Qualifiant le chef de l’exécutif israélien d’« assassin des Marocains et des Palestiniens » et de « terroriste notoire à la tête du gouvernement fasciste de l’entité sioniste », ce groupement d’ONG a considéré qu’une visite prochaine de B. Netanyahu au royaume serait « une provocation » et « une insulte » pour le peuple marocain.
« La Palestine est une cause et la normalisation est une trahison et un mal absolu, qui ne peut bénéficier à aucun intérêt supérieur pour la patrie », a ajouté ce groupe d’action tout en notant que le rétablissement des relations entre le Maroc et Israël avait « un lourd tribut juridique, moral et diplomatique » pour le royaume.
Dans ce sens, l’instance a averti sur « l’imposition de diktats sionistes à notre pays ».
« La responsabilité nationale, légale et morale et la loyauté envers les martyrs marocains et les exigences du devoir en ce qui concerne leur stabilité spirituelle, en particulier en ce qui concerne la mosquée Al-Aqsa, exigent une révision de l’invitation du criminel Netanyahu et de sa bande de ministres fascistes, qui appellent à l’éradication du peuple palestinien », a ajouté la même source.
Au lendemain de l’officialisation des relations entre le Maroc et Israël, en décembre 2020, le Groupe d’action nationale pour la Palestine a déjà alerté sur le traitement de la question de la souveraineté nationale à partir de cet accord, en qualifiant cette évolution de tour de force diplomatique. « Le Sahara marocain a été libéré, construit et développé par le peuple marocain, sans besoin d’une approbation par les sionistes ou les Américains pour confirmer cette souveraineté », a précédemment souligné l’instance, en rejetant la « ruée vers la normalisation (…) au nom du Sahara marocain ».