Núria Bota s’est rendue, depuis Dakhla, à la capitale de la province pour s’entretenir avec des membres d’associations qui se disent « victimes de la répression de l’occupation marocaine », rapportent des médias ibériques. L’expulsion a été dénoncée par l’ONG « Sahara Libre », pro-Polisario, au sein de laquelle s’active N. Bota.
Contrairement aux déplacements effectués au Sahara par des Espagnoles et des étrangers, la militante de « Sahara Libre » a choisi de s’y rendre via la Mauritanie. Après avoir traversé le passage d’El Guerguerate, elle a passé trois jours à Dakhla, sans être inquiétée par les autorités locales. Néanmoins, elle a souligné, dans des déclarations à la presse, qu’elle y a été « surveillée 24h sur 24 par un groupe d’environ cinq hommes ». Après son arrestation à Laâyoune, elle est arrivée, dimanche 19 février, aux Iles Canaries.
Pour rappel, les autorités marocaines avaient expulsé, le 15 novembre du Sahara, deux étudiantes norvégiennes, Marte Hettervik et Bjørg Helene Lorentzen.