« L’Iran fait du chantage nucléaire une tactique de négociation et la réponse à cela doit être la fin immédiate des négociations et des mesures concrètes des grandes puissances » contre Téhéran, a fait valoir N. Bennett lors de cet échange, selon un communiqué de ses services, cité par l’AFP.
Mardi, Yaïr Lapid, ministre israélien des Affaires étrangères, a insisté auprès du président français Emmanuel Macron sur la nécessité de « renforcer » les sanctions contre l’Iran et d’exercer une « véritable menace militaire » afin de l’empêcher d’acquérir l’arme nucléaire. « Les sanctions contre l’Iran ne doivent pas être levées. Elles doivent être renforcées », a-t-il déclaré dans un communiqué à l’issue de la rencontre.
Entre-temps, le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé qu’un accord sur son programme nucléaire était «à portée de main», mais dépendait de la «bonne volonté» des Occidentaux. Il a qualifié de «sérieux» les pourparlers qui ont repris, en début de semaine, à Vienne. «Nous recherchons un dialogue rationnel, sobre et orienté sur le résultat», a tweeté, dans la nuit de mercredi à jeudi, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amirabdollahian. «Les discussions à Vienne se déroulent avec sérieux et la priorité reste la levée des sanctions», a-t-il réitéré.
Après cinq mois de pause, les négociations sur le nucléaire iranien qui ont repris lundi 29 novembre à Vienne, ont été suspendues pour quelques jours. Un autre round est donc à prévoir.
Rappelons que l’accord sur le nucléaire conclu en 2015 offrait à Téhéran la levée d’une partie des sanctions affectant son économie en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire. Mais les Etats-Unis ont quitté le pacte en 2018 et rétabli des sanctions. En retour, Téhéran a progressivement abandonné ses engagements.
Le CGRI veut le départ des Américains
Sur un autre plan, force est de souligner que le général Ismaïl Qaani, commandant de la Force al-Qods du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI), a conseillé aux États-Unis de «sortir de la région proche de l’Iran », sinon ils seront expulsés d’une manière plus honteuse que celle d’Afghanistan.
« Nous disons aux États-Unis que vous avez encore le temps de quitter la région qui nous entoure, sinon vous serez expulsés d’une manière pire que le retrait que vous avez connu en Afghanistan », a déclaré, ce jeudi 2 novembre, I. Qaani lors d’une cérémonie organisée pour commémorer le martyre d’un commandant du CGRI dans la province de Fars, dans le sud-ouest de l’Iran.
Le commandant iranien a également souligné que Washington « ne peut plus faire ce qu’il a fait dans le passé. Les tactiques de hit-and-run ne fonctionnent plus ».
Le général a noté que les États-Unis ont combattu en Afghanistan pendant vingt ans sans rien obtenir en échange, décrivant leur mission dans ce pays asiatique comme la « pire expérience » de Washington. Il n’a pas manqué, non plus, de rappeler que les sanctions et les menaces américaines imposées à la nation iranienne étaient vaines.
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