Le port de la ville en revanche est toujours bloqué, ainsi que la route qui relie Port Soudan à la capitale, la principale route du pays.
La paralysie du port dure depuis dix jours, mais ce week-end la tension était montée d’un cran. Après le port et l’aéroport, les manifestants s’en sont pris aux installations pétrolières de la ville. Ils ont ainsi fermé deux oléoducs dont celui de Bashayer, l’unique oléoduc utilisé par le Soudan du Sud pour acheminer son pétrole vers le Soudan et à partir de là vers les marchés mondiaux.
Un oléoduc stratégique pour la relation entre les deux pays, mais aussi pour Khartoum. Le ministère soudanais du Pétrole avait d’ailleurs prévenu ce week-end qu’il ne disposait de que dix jours de réserves en hydrocarbure. Signe de la gravité de la situation, c’est une délégation de haut rang qui s’est rendue dimanche à Port Soudan, avec à sa tête le général Kabashi, un membre influent du Conseil de souveraineté, l’organe militaro-civil qui gère la transition. Les ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de l’Énergie et des Transports ont également fait le déplacement.Ils ont pu obtenir la levée du blocage des oléoducs et de l’aéroport de la ville, mais le port est toujours sous la coupe des manifestants qui dénoncent un accord de paix signé l’an dernier entre Khartoum et différents groupes rebelles et dans lequel ils estiment avoir été lésés.
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En dépit d’un accord sur l’ouverture des vannes de pétrole : Port Soudan toujours sous la coupe des manifestants
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