« À ce jour, 17 SMB sont déjà opérationnelles sur les 28 prévues dans l’ensemble de la région », a indiqué Abdellatif Maâzouz, président du conseil régional Casablanca-Settat, à la MAP.
Le responsable, qui s’exprimait à l’occasion d’une visite lundi à plusieurs de ces stations à Berrechid et à Settat, a souligné que « ces projets ont mobilisé un investissement de 400 millions de dirhams (MDH), réparti entre une contribution de l’Etat de 272 MDH et de la région de 128 MDH ».
Il s’est félicité de l’impact de ces stations sur l’approvisionnement des populations en eau potable, appelant à un suivi rigoureux et quotidien de la situation de cette ressource vitale et à une prise de conscience collective quant aux défis à relever en la matière.
Selon le président de la région, cette initiative s’inscrit dans une approche intégrée, qui vient consolider d’autres projets structurants comme l’autoroute de l’eau reliant le bassin du Sebou à celui du Bouregreg, ou encore la station de dessalement de Jorf Lasfar, en attendant l’achèvement de la grande station de dessalement de Casablanca.
Cette dernière, a-t-il rappelé, aura une capacité de traitement de 200 millions de m³ par an et devrait, dès son lancement, couvrir environ 80% des besoins en eau potable de la région. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mission de la Société régionale multiservices (SRM) Casablanca-Settat d’assurer la sécurisation de l’approvisionnement.
Le débit des SMB peut varier d’une production de 3 litres d’eau potable par seconde jusqu’à plus de 30 l/s pour certaines. Les stations monoblocs s’appuient sur la technologie de l’osmose inverse, qui permet d’obtenir une eau traitée de haute qualité, tout en étant une solution écologique. Financé par le ministère de l’Intérieur, ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts visant à lutter contre le stress hydrique.
