Le Club des magistrats du Maroc dont le bureau exécutif a tenu une réunion le week-end dernier a transmis au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire des propositions visant à renforcer l’indépendance et l’intégrité de la justice, à améliorer les garanties accordées aux juges, et à optimiser l’efficacité judiciaire. Ces recommandations, fruit d’un travail collaboratif avec des magistrats et responsables judiciaires, abordent aussi les problématiques logistiques et sociales pesant sur les tribunaux.
Le Club des magistrats continue de contribuer activement à l’amélioration de la justice au Maroc, tout en veillant au respect des cadres constitutionnels et internationaux. Dans ce cadre, il a réaffirmé son rôle constitutionnel et juridique dans la réforme de la justice, menée sous la direction éclairée du Roi Mohammed VI. Les débats ont été portés sur l’amélioration des décisions et des projets en cours auprès du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ). L’objectif est de consolider les garanties constitutionnelles et juridiques accordées aux juges afin de préserver leur indépendance, conformément à l’esprit démocratique participatif inscrit dans l’article 12 de la Constitution.
Dans sa déclaration finale, le bureau exécutif du Club des magistrats a renouvelé son engagement à défendre les principes fondamentaux énoncés dans ses statuts, notamment ceux inscrits dans l’article 4. Cet engagement s’aligne sur les directives royales, les dispositions constitutionnelles, et les conventions internationales ratifiées par le Royaume.
En affirmant son attachement à la transparence et à l’éthique, il a rappelé l’importance d’un pouvoir judiciaire fort et indépendant pour renforcer l’État de droit et consolider la confiance des citoyens dans la justice.
Le plaidoyer du Club des magistrats intervient dans un contexte dans lequel l’indépendance judiciaire reste un pilier essentiel de la démocratie marocaine. Alors que le Royaume s’efforce de moderniser son système judiciaire, ces revendications soulignent la nécessité de trouver un équilibre entre les exigences institutionnelles et les besoins des magistrats. Les efforts pour améliorer les conditions de travail et garantir l’indépendance des juges ne sont pas des revendications professionnelles : ils sont la clé pour restaurer la confiance des citoyens dans l’appareil judiciaire. En répondant à ces questions au centre des débats, le Club des magistrats réaffirme sa place en tant qu’acteur incontournable de la réforme judiciaire au Maroc.