« La Russie entend encadrer cette évolution des relations à travers le nouvel accord de Partenariat stratégique global, qui devrait être signé après deux ans de discussions. Un signe de cette évolution est le décret présidentiel émis par le président russe, qui a ordonné au ministère russe des Affaires étrangères de promouvoir la signature de l’accord au plus haut niveau », selon l’Institut israélien.
Dans une étude, ledit Institut a estimé « qu’il existe des similitudes entre l’accord russo-iranien et l’accord de partenariat stratégique global signé entre la Russie et la Corée du Nord, en vertu duquel les deux pays se sont engagés à fournir une assistance militaire en cas d’agression contre eux. » Il a également exprimé ses inquiétudes concernant cette relation, soulignant que « la portée du partenariat stratégique entre la Russie et l’Iran est aujourd’hui sans précédent et devrait susciter de profondes inquiétudes en Israël et dans les capitales occidentales ».
« Renforcer les relations de sécurité entre les deux pays, y compris l’expansion dans de nouvelles zones, le rôle de l’Iran en tant que fournisseur important d’armes à la Russie et le renforcement du projet de corridor de transport stratégique nord-sud », ajoute-t-on.
L’Institut israélien a noté qu’« après près de deux ans et huit mois de guerre en Ukraine et un an depuis le début de la guerre à Gaza, les deux guerres représentent, du point de vue de la Russie, un ensemble de dynamiques interconnectées dans le domaine militaire , économique et diplomatique ». Il a également souligné que « la guerre en Ukraine a conduit à une intensification de la confrontation entre la Russie et l’Occident, ce qui a incité la Russie à renforcer ses relations avec les pays partageant son hostilité envers l’Occident, notamment l’Iran et la Corée du Nord, ce qui a renforcé ses relations avec l’Iran et pris ses distances avec Israël ».
L’Institut israélien a relevé que « l’escalade du conflit dans la région, où Israël, alliée des États-Unis, est de plus en plus impliquée dans une guerre d’usure prolongée, est conforme à l’intérêt de la Russie de détourner l’attention des États-Unis et les ressources européennes loin du théâtre ukrainien ». Et de prévenir qu’ « à moins que cette situation ne change, la Russie continuera probablement à soutenir l’Iran et ses alliés dans la région ».
L’institut a souligné que « le niveau et l’étendue de ce soutien dépendent directement du degré d’intervention américaine dans la guerre dans la région, car plus l’intervention américaine est importante, plus la probabilité d’une intervention russe accrue est élevée ».