Le PJD a affirmé dans un communiqué que la mort du « martyr Hassan Nasrallah » est survenue « suite à un raid perfide de l’entité criminelle sioniste dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban ». Ce « meurtre », indique la formation islamiste que dirige Abdelilah Benkirane, « confirme sans aucun doute le caractère criminel, sanguinaire et colonial de cette entité usurpatrice ».
Quant à la Jemaa, elle a fustigé un « bombardement barbare d’immeubles résidentiels sur le territoire libanais, lors d’une violation flagrante de la souveraineté d’un Etat ». Cet « acte terroriste exige de la communauté internationale de mettre en place un mécanisme pour poursuivre l’entité sioniste et mettre ainsi un terme à son impunité permanente ».
Au-delà de la mouvance islamiste, les formations progressistes, dites radicales, à savoir le PSU et la FGD) ont exprimé leur tristesse tout en dénonçant une nouvelle « agression sioniste » contre une figure de la résistance libanaise. Ces déclarations ont été accompagnées de rassemblements et de protestations dans des villes marocaines, notamment à Rabat, où des associations propalestiniennes ont manifesté leur soutien à la résistance. En effet, au lendemain de cette opération condamnable dont la paternité a été confirmée par les sionistes, le Groupe d’Action Nationale pour la Palestine et contre la normalisation a observé, dans la soirée de samedi, un sit-in devant le siège du Parlement, à Rabat, pour fustiger l’assassinat du leader du Hezbollah.