Cette liste comprend 36 romans et études critiques sélectionnés dans les catégories « romans publiés », « romans inédits », « romans de jeunesse inédits » et « critiques littéraires inédites ».
Dans la catégorie « romans inédits », le Maroc est représenté par « Miraat la taakis dillaha » (Un miroir qui ne reflète pas son ombre) d’Abdelghani Haddadi, « Aala marri al ljirah » (Au fil des blessures) de Chaimae Rawam, et « Al aabat » (Absurdité) de Yassine Kenni.
L’Égypte, la Syrie, le Yémen, l’Algérie, la Libye et la Mauritanie y figurent cette année, précise encore la Fondation. La liste courte des « romans de jeunesse inédits » met en lice des romanciers issus de sept pays, dont le Maroc avec « Alloujoue ila lkawawkab ramadi » (Asile dans la planète grise) de Houria Al Dhal. L’Égypte y est représentée par trois romans, le Koweït, les Émirats arabes unis, l’Algérie, la Jordanie et la Syrie par un ouvrage pour chaque pays.
Chaque année, entre 1.000 et 1.400 romans se portent candidats. Pour l’édition 2024, les organisateurs du Prix Katara du roman arabe annoncent avoir reçu 1697 candidatures, dont 886 romans inédits, 437 romans publiés en 2023, 177 romans de jeunesse inédits, 91 des études inédites, 7 romans qataris publiés, et 99 romans historiques inédits
Pour rappel, les Marocains Said Benlahcen et Farid Elkhemmal avaient remporté la 9ème édition du Prix Katara du roman arabe, dans les catégories études et critiques du roman et roman de jeunesse.
Le terme Katara revêt une signification historique qui renvoie au premier et plus ancien nom utilisé pour désigner la péninsule qatarienne sur les cartes géographiques et historiques. En 2010, Katara a été établi comme « village culturel » à Doha, au Qatar, en faisant de ce prix l’un des plus prestigieux de la région consacré à célébrer le texte arabe qu’il soit roman ou essai.