Le site US rapporte que L. Austin a exprimé, samedi, son inquiétude à Y. Gallant concernant l’escalade des combats à la frontière nord, et sa crainte que cela conduise à l’ouverture d’un autre front dans la guerre, selon trois sources proches du contenu du la conversation. Il a également souligné à son homologue israélien la nécessité de limiter la crise à la bande de Gaza, tandis que Y. Gallant a répondu en disant que le Hezbollah était celui qui « avait provoqué l’escalade et jouait avec le feu ».
Le site US considère que le message de L. Austin reflète l’inquiétude croissante de la Maison Blanche face à ce que l’administration Biden considère comme une augmentation des opérations militaires de l’armée israélienne au Liban, qui ont conduit à une exacerbation des tensions le long de la frontière.
Et de poursuivre que « l’administration Biden craint que les attaques de l’armée israélienne au Liban visent à provoquer le Hezbollah et à créer un prétexte pour une opération militaire israélienne plus large au Liban. Cela pourrait entraîner les États-Unis encore plus profondément dans la crise, ce que les responsables israéliens nient catégoriquement ».
Le site US indique « qu’au cours des dernières semaines, l’administration Biden a exercé des pressions sur le gouvernement libanais et d’autres parties dans la région pour qu’ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir afin d’empêcher le Hezbollah de se joindre pleinement à la guerre ».
Selon Axios, une source bien informée a indiqué que c’est la Maison Blanche qui avait demandé à L. Austin d’exprimer à Y. Gallant ses inquiétudes concernant l’escalade des attaques israéliennes au Liban. « Gallant a déclaré à Austin que la politique d’Israël ne vise pas à ouvrir un deuxième front au Liban, estimant qu’il ne croyait pas qu’un tel scénario se réaliserait », a-t-on ajouté de même source.
Il convient de noter que Scott Ritter, officier du renseignement américain à la retraite, a déclaré que « les États-Unis ne cherchent pas à intensifier la violence, car ils savent très bien que le résultat sera une défaite stratégique pour Israël et les États-Unis et un nouvel affaiblissement de la position des États-Unis à l’étranger ». L’ancien officier du renseignement estime « qu’Israël est désormais devenu le problème et ne constitue plus la solution pour les États-Unis ».
