La Cour d’appel de Rabat a fini par sévir dans le procès du viol de Tiflet qui a mis en émoi l’opinion nationale. Le père de l’enfant de la victime a ainsi écopé de la plus lourde par La Cour d’appel de Rabat a fini par sévir dans le procès du viol de Tiflet qui a mis en émoi l’opinion nationale. Le père de l’enfant de la victime a ainsi écopé de la plus lourde peine assortie d’une amende de 60 000 Dh de dédommagement à la victime, tandis que les deux autres s’acquitteront de 40 000 DH chacun. En première instance, les trois adultes avaient écopé de 2 ans de prison, provoquant l’ire des organisations de la société civile, d’acteurs politiques, de nombreux avocats et citoyens.
Rendu dans la nuit de jeudi à vendredi, aux alentours de 1h30, le verdict en appel aura clôturé tout juste la deuxième audience du procès en appel, après qu’une première séance a été reportée la semaine dernière. A rappeler que la défense a demandé à deux reprises un report, requête rejetée par les juges qui ont statué dans ce dossier.
Lors de cette journée, les avocats des deux parties ont fait leurs plaidoiries, tandis que le représentant du parquet général a fait son réquisitoire, avant que les trois accusés ne disent leur dernier mot. Auditionnés plus tôt par les juges, ces derniers ont catégoriquement nié les faits qui leur sont reprochés.
Quant à la victime, elle a été entendue à huis clos. Dans les mêmes conditions, une témoin ayant déclaré précédemment avoir assisté aux viols a été auditionnée, puis confrontée à la victime et aux accusés. Mineure également, l’adolescente témoin pourrait être poursuivie séparément pour son implication présumée dans les faits incriminés, en raison de son rôle d’intermédiaire entre la victime et l’accusé dont la paternité a été prouvée. L’affaire a été révélée dans le village de Ghazouana (province de Tiflet) après que la petite fille de 11 ans soit tombée enceinte, à la suite des viols répétés.
ne assortie d’une amende de 60 000 Dh de dédommagement à la victime, tandis que les deux autres s’acquitteront de 40 000 DH chacun. En première instance, les trois adultes avaient écopé de 2 ans de prison, provoquant l’ire des organisations de la société civile, d’acteurs politiques, de nombreux avocats et citoyens.
Rendu dans la nuit de jeudi à vendredi, aux alentours de 1h30, le verdict en appel aura clôturé tout juste la deuxième audience du procès en appel, après qu’une première séance a été reportée la semaine dernière. A rappeler que la défense a demandé à deux reprises un report, requête rejetée par les juges qui ont statué dans ce dossier.
Lors de cette journée, les avocats des deux parties ont fait leurs plaidoiries, tandis que le représentant du parquet général a fait son réquisitoire, avant que les trois accusés ne disent leur dernier mot. Auditionnés plus tôt par les juges, ces derniers ont catégoriquement nié les faits qui leur sont reprochés.
Quant à la victime, elle a été entendue à huis clos. Dans les mêmes conditions, une témoin ayant déclaré précédemment avoir assisté aux viols a été auditionnée, puis confrontée à la victime et aux accusés. Mineure également, l’adolescente témoin pourrait être poursuivie séparément pour son implication présumée dans les faits incriminés, en raison de son rôle d’intermédiaire entre la victime et l’accusé dont la paternité a été prouvée. L’affaire a été révélée dans le village de Ghazouana (province de Tiflet) après que la petite fille de 11 ans soit tombée enceinte, à la suite des viols répétés.