N. Bourita a rappelé, lundi, les raisons de l’absence du roi après une première confirmation de participation. La nouvelle déclaration du ministre intervient dans un contexte de crise diplomatique entre le Maroc et l’Algérie, qui ont rompu toutes leurs relations en août 2021, à l’initiative d’Alger.
Dans le cadre du Sommet arabe, le roi Mohammed VI a été convié en tant que chef d’Etat par le président Abdelmajid Tebboune. Cependant, «aucune confirmation n’est venue (de la partie algérienne) à travers les canaux disponibles» après que la délégation marocaine à Alger s’est enquise des dispositions prévues pour accueillir le souverain, a expliqué le ministre marocain, cité par l’AFP. En sus, le chef de la diplomatie marocaine a pointé, par ailleurs, l’absence d’une réponse «via les canaux appropriés».
Dans un entretien avec la chaîne d’information saoudienne Al Arabiya, en réponse à une première sortie de N. Bourita sur ce même média, Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, a exprimé ses regrets face à une «occasion perdue».
Réagissant aux déclarations de son homologue, selon lesquelles le président algérien «aurait reçu protocolairement Mohammed VI à son arrivée à Alger», N. Bourita a estimé que «ce genre de rencontre ne peut pas s’improviser dans un salon d’aéroport». «Sa Majesté a donné ses instructions pour adresser une invitation ouverte au président Tebboune, puisque ce dialogue n’a pas pu avoir lieu à Alger», a ajouté le ministre.