Dans une question adressée à Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, les élus du PPS ont axé leur demande sur tout ce qui concerne le mariage, le divorce, la filiation, la garde des enfants, le mariage des mineurs et la reconnaissance du travail domestique des femmes.
Le groupe du PPS à la Chambre basse a rappelé que le royaume a réalisé ces dernières années des acquis dans le domaine de l’égalité entre les femmes et les hommes, et qu’il y a besoin d’une nouvelle génération de réformes qui garantissent aux femmes la pleine jouissance de leurs droits sans discrimination. Comme il considère qu’il est temps de «revoir le Code de la famille, adopté depuis 2004, afin de transcender un certain nombre de formes de discrimination qu’il contient, conformément aux normes juridiques nationales et internationales, et conformément aux aspirations d’autonomisation pour les femmes marocaines et la promotion de l’égalité des sexes».
Il est à rappeler qu’A. Ouahbi avait révélé, il y a un mois, qu’un état des lieux a été engagé pour les points polémiques du Code de la famille, en vue d’ouvrir un débat public à ce sujet, afin de réviser le texte et d’élaborer un projet d’amendement d’un nombre de ses articles.
Début mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a appelé à une «révision ambitieuse» du Code de la famille qui soit en mesure de protéger les femmes et garantir leurs droits.