Le président américain Joe Biden, qui participera à ces trois sommets, a déjà annoncé que les Occidentaux allaient adopter « de nouvelles sanctions contre la Russie et renforcer » celles déjà en place. Ce déplacement intervient alors que les Russes accusent les Américains d’avoir financé, via plusieurs de leurs agences, des laboratoires bactériologiques en Ukraine.
Sur le terrain, le porte-parole du ministère russe de la Défense a fait savoir que les opérations se poursuivaient en Ukraine. Dépôts d’armes, objectifs militaires, aéronefs et batteries de missiles sont ciblés en priorité.
La veille, le même ministère avait annoncé que «des armes russes de haute précision, à longue portée, basées en mer» avaient permis de détruire, dans la soirée du 22 mars, un important site de stockage d’armes au nord-ouest de la ville ukrainienne de Rovno. «La frappe a détruit le dépôt contenant une grande quantité d’armes et d’équipements militaires des forces armées ukrainiennes, y compris ceux fournis par les pays occidentaux», a-t-il précisé, ici cité par l’agence TASS.
Selon le ministère, 184 avions et hélicoptères des forces aériennes ukrainiennes, 246 drones, 189 systèmes de missiles de défense aérienne, 1 558 chars et autres véhicules blindés de combat, 156 lance-roquettes multiples, 624 pièces d’artillerie de campagne et mortiers et 1 354 véhicules militaires motorisés ont été détruits depuis le début de l’intervention militaire russe en Ukraine.
Déclenchée le 24 février dernier, l’opération militaire de la Russie en Ukraine est dénoncée comme une guerre d’invasion, notamment, par les Occidentaux. Le président russe affirme que cette opération militaire vise à «démilitariser» et «dénazifier» l’Ukraine et à venir en aide aux Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et Lougansk, dont Moscou reconnaît l’indépendance.