Les élections du 8 septembre se sont déroulées dans les « meilleures conditions », en dépit d’une conjoncture particulière et exceptionnelle, marquée essentiellement par les défis liés à la crise sanitaire actuelle, a affirmé jeudi le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.
Le ministre de l’Intérieur a révélé, dans les premières heures de ce jeudi, les résultats non-officiels des législatives du 8 septembre, et ce, A l’issue du dépouillement de plus de 96% des bulletins du vote, A. Laftit a révélé la tendance générale des votes, le classement donné accordant la première place au RNI, avec 97 sièges, améliorant de la sorte son score de 60 députés par rapport au scrutin de 2016. Et c’est le PAM qui talonne la formation d’Aziz Akhannouch dont les pronostics plaçaient dans le trio de tête. La formation dirigée par Abdellatif Ouahbi a fait main basse sur 82 sièges tout en perdant au passage une vingtaine par rapport au précédent scrutin. L’Istiqlal dont on ne donnait pas cher face au PJD s’est hissé à la troisième marche du podium avec 78 sièges, améliorant son score de 32 élus. Le mandat de Nizar Baraka à la tête de la formation nationaliste démarre bien, n’en déplaise à ses détracteurs.
Au regard des résultats annoncés, la grande surprise se situe au niveau de la déconfiture du PJD qui n’a réussi à récolter que 12 sièges, pas même de quoi lui permettre de monter un groupe parlementaire. Le verdict des urnes a été particulièrement sévère pour la formation islamiste qui a perdu de son aura au fil de la co-gestion des affaires du pays durant deux mandats successifs. Les frères de Saad Eddine El Othmani, lequel a été tenue en échec dans la circonscription de Rabat-Océan, n’ont que les yeux pour pleurer cette bérézina électorale. La perte sèche de 113 sièges est incommensurable charrierait, dans son sillage des transformations dont les prémices étaient lisibles depuis un certain temps avec nombre de démissions, mais aussi de scandales ayant alimenté la chronique politique.
Du côté du camp dit « progressiste », l’USFP que dirige Driss Lachgarse classe en quatrième position, avec 35 députés (plus15) à la Chambre des représentants. Alors que les camarades de Nabil Benabdallah, S.G du PPS qui a échoué à avoir la confiance des électeurs dans la circonscription de Rabat-Océan, ont glané 20 sièges ( plus7).
Les « rechapés » du scrutin sont le Mouvement populaire avec ses 26 sièges et l’Union constitutionnelle avec 18 sièges. Les formations dirigées respectivement par Mhand Laenser et Mohamed Sajid ont perdu, chacun, dans la bataille un siège.
Verdict des urnes : Grande déconfiture du PJD
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