En cette même occasion nationale, le roi a également accordé sa grâce à 4 831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis, remplissant les conditions requises pour bénéficier de la grâce.
Les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en détention sont au nombre de 548 détenus se répartissant comme suit :
– Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 15 détenus.
– Remise de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 529 détenus.
– Commutation de la peine perpétuelle en peine à temps au profit de 04 détenus.
Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en liberté sont au nombre de 137 personnes se répartissant comme suit : – Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 26 personnes.
– Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 08 personnes.
– Grâce sur la peine d’amende au profit de 98 personnes.
– Grâce sur la peine d’emprisonnement et d’amende au profit de 04 personnes.
– Grâce sur l’amende et le reliquat de la peine d’emprisonnement au profit d’une (01) personne.
Ainsi, outre ses aspects humains, la grâce royale pour les 4 831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis, afin qu’elles puissent s’intégrer dans la nouvelle stratégie, dans laquelle se sont engagées les provinces concernées, suite à la création de l’Agence Nationale de Réglementation des Activités relatives au cannabis (ANRAC).
Mohamed El Guerrouj, DG de l’ANRAC, a réagi en assurant mardi à Rabat, que la grâce royale permettra une adhésion massive des agriculteurs, producteurs et cultivateurs de cannabis au processus de réglementation, eu égard à leur expertise dans le domaine.
Face à la presse, le responsable a souligné que cette initiative marquait « une étape clé » et « un point d’inflexion vers l’élimination des superficies et des cultures illicites », en les remplaçant progressivement par des cultures licites et des activités alternatives. Témoignant de la sollicitude royale envers cette catégorie, la grâce apportera une sérénité et une quiétude à ces agriculteurs et à cette population locale, face aux différentes inquiétudes exprimées souvent sur le terrain lors des différentes rencontres avec l’agence, a-t-il relevé.
Cette initiative, a poursuivi M. El Guerrouj, va permettre également d’ouvrir de nouvelles opportunités économiques pour la population locale et le secteur privé, national ou international, outre l’amélioration des revenus et des conditions de vie de cette même population, dans un cadre légal et structuré. Elle va, en outre, permettre au programme de réglementation et de légalisation du cannabis de franchir une nouvelle étape pour la réussite de ce chantier, a-t-il dit.