Le pays est en partie paralysé, avec des blocages routiers sur une vingtaine de routes, notamment sur l’interaméricaine et sur d’autres routes importantes près des frontières. L’aéroport de la ville de Guatemala est encerclé par la police pour éviter que les manifestants n’y pénètre. C’est une exaspération générale que les manifestants expriment dans les rues et sur les routes du Guatemala.

Des leaders indigènes du mouvement ont indiqué qu’ils continueraient à paralyser le pays jusqu’au renoncement des fonctionnaires désignés, ceux qui sont à l’origine de la persécution légale dont est victime le président élu et son parti Semilla. Le parquet guatémaltèque tente de l’invalider à cause de possibles irrégularités au moment de sa formation en 2018.

Fin septembre, la police a saisi les résultats du scrutin national qui avait désigné Bernardo Aravalo président du Guatemala. Ce dernier ainsi que la population y voit une tentative de coup d’État. Mais la Cour constitutionnelle s’est prononcée en soutien aux juges qui sont à l’initiative de cette bataille légale.

L’élection de B. Arevalo avait été une surprise au Guatemala. Son jeune parti représente une alternative à l’extrême droite et au règne des élites politiques critiquées pour leur corruption et leur collusion avec le secteur privé. B. Arevalo devrait prendre ses fonctions en janvier 2024, mais d’ici là, la transition politique est compliquée et le temps risque d’être long.

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