Cette décision qui intervient après la réunion du bureau de ladite coordination, dimanche, traduit le refus catégorique de la démarche de la tutelle et proteste contre la non-intégration des revendications de cette catégorie d’enseignants dans le nouveau statut unifié du secteur de l’enseignement.
De plus, la Coordination a affirmé que toutes les parties prenantes continueront à geler leur participation aux différentes instances éducatives, qu’elles soient administratives, pédagogiques, ou liées à la vie scolaire, de même qu’aux associations sportives et de soutien à l’école de succès. Ils opteront également pour un boycott des formations et réunions éducatives, pour faire entendre leur voix et défendre leurs droits.
La Coordination a également lancé un appel à tous les éducateurs de ce palier à rejeter fermement le renseignement des notes des évaluations continues dans le système Massar, qu’elle considère comme une tâche superflue et en dehors des prérogatives d’un enseignant. De surcroît, le corps éducatif décide de s’abstenir de formuler des sujets pour les examens du baccalauréat.
Selon le communiqué, les rassemblements seront maintenus quotidiennement et tout au long de cette semaine, allouant deux heures le matin et deux heures l’après-midi pour les différents sit-in. Ils renvoient la responsabilité de la tension qui alimente ce secteur au ministère de l’Éducation nationale. Ladite Coordination nationale du secteur de l’éducation compte 14 membres, dont la FNE, deux associations et 11 coordinations. Tous sont unanimes à rejeter le nouveau statut que la tutelle met en branle au motif qu’il a bénéficié d’un consensus de toutes les parties prenantes. C. Benmoussa est désormais sur le gril !