Le général de brigade a expliqué que « le ciblage du navire était dû au fait que la société qui le possédait a violé la décision interdisant l’entrée dans les ports de la Palestine occupée ». Il a indiqué que le navire Charysalis a été visé à deux reprises, la première en mer Rouge et la seconde à Bab al-Mandab, par un certain nombre de missiles et de drones d’attaque et navals.
Y. Saree a réitéré que « les forces armées ne cesseront leurs opérations qu’après avoir mis fin à l’agression contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et levé le siège », soulignant en même temps « qu’elles sont totalement prêtes à défendre les revendications populaires en répondant aux mouvements hostiles du régime saoudien, qui applique les directives américaines au service d’Israël ».
Dans un autre contexte, le haut gradé de l’armée de Sanaa a salué les marches yéménites millionnaires et a affirmé que les forces armées saluaient le peuple yéménite pour ses manifestations massives sans précédent dans les gouvernorats et les districts et pour son soutien militaire continu à la résistance palestinienne.
Il y a quelques jours, Y. Saree avait annoncé trois opérations militaires visant les navires américains et israéliens soutenant l’occupation de la mer d’Oman et du golfe d’Aden. Expliquant que les navires Maersk Sentosa et Marthopolis ont été visés dans la mer d’Oman, en plus du navire israélien MSC Patnaree ciblé, lui, dans le golfe d’Aden. Ces trois opérations ont été « couronnées de succès ».
Israel Hayom a mis en garde contre une sous-estimation de la menace yéménite, expliquant que « ses effets ont une dimension mondiale » et soulignant que « les Américains et les Européens sont incapables d’y faire face ». Le journal israélien a souligné que « les États-Unis et l’Europe combattent au nom d’Israël et tentent de le sauver des problèmes stratégiques », soulignant que « la guerre avec les forces armées yéménites est loin, mais elle représente les arènes les plus fortes du monde dans lesquelles les confrontations ont lieu ».
Citant Yoel Guzansky, chercheur à l’Institut israélien d’études sur la sécurité nationale, le journal a affirmé que « la menace yéménite ne doit pas être sous-estimée », tout en mettant en garde « contre le déclenchement d’une guerre globale avec le Yémen ». Y. Jozanski a exprimé « ses craintes quant aux capacités des Yéménites, soulignant qu’ils savent produire des missiles, des drones et des bateaux-drones suicidaires ».
Le chercheur israélien a rapporté que « les Yéménites cherchent à nuire aux intérêts israéliens en mer et à Eilat », et a averti « qu’ Israël ne sait pas comment affronter le Yémen, l’Irak, l’Iran, le Liban, la Syrie et la bande de Gaza en même temps. »
La peur augmente face à l’escalade des menaces qui pèsent sur Israël depuis le Yémen, parallèlement à la poursuite des opérations militaires de soutien à la résistance dans la bande de Gaza sur tous les fronts, dans un contexte de détérioration de l’état de l’armée israélienne.
Bloomberg a indiqué pour sa part que les navires naviguant autour de la pointe sud de l’Afrique « sont confrontés à une vague de mauvaises conditions météorologiques ». Il est à noter qu’un certain nombre de navires ont été contraints de traverser cette route au lieu de passer par la mer Rouge, alors que l’occupation israélienne poursuit sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza. Selon l’agence US, les conditions météorologiques ont provoqué l’échouage d’un navire et à la perte d’un autre de plus de 40 conteneurs en mer. Les tempêtes près des côtes africaines provoquent également un chaos massif sur la principale route empruntée par les navires. L’impact de ces conditions météorologiques est également évident dans les données qui suivent la manière dont les navires atteignent le cap de Bonne-Espérance, situé à la pointe sud de l’Afrique.
Dans ce contexte, Bloomberg a rapporté, citant Clarkson Research, que le nombre de cargos arrivés à Good Hope a diminué cette semaine pour atteindre 18 navires, ce qui est le nombre le plus bas en une journée depuis octobre dernier. Les données de suivi des navires ont montré que certains des navires concernés ont suspendu leur navigation, attendant que les mauvaises conditions météorologiques s’atténuent. Il semblerait que d’autres navires aient emprunté des routes plus larges autour des côtes africaines, selon l’agence.