Les organisateurs attendent près de 120 000 visiteurs, dont une large délégation marocaine. En amont, ils se sont rendus au Salon international de l’agriculture de Meknès pour rencontrer les acteurs marocains de la filière. Des contrats juteux pourraient y être conclus au regard des besoins exprimées par le Royaume pour la reconstitution de son cheptel.

Pour les organisateurs, « construire des ponts entre agricultures du Nord et du Sud » est devenu une priorité. Le Maroc est ainsi vu comme un partenaire clé, un pays où les dynamiques agricoles s’accélèrent, avec de vraies opportunités de coopération. Le royaume participera activement à l’événement, avec au programme des rencontres professionnelles, des échanges de savoir-faire et des discussions sur des enjeux partagés comme le changement climatique, la sécurité alimentaire ou encore le renouvellement des générations.

Sur place, 2 000 animaux, 1 750 exposants et 140 conférences sont attendus dans cette immense « prairie européenne ». La Charolaise, race emblématique française, y tiendra son concours national, tout comme la Simmental, race laitière en pleine montée.

Le climat et l’avenir de l’élevage seront aussi au centre des débats. L’ingénieur français Jean-Marc Jancovici ouvrira les conférences avec un plaidoyer pour un élevage durable. « Il faut bâtir un modèle agricole résilient, sobre et performant », insiste le professionnel dans les colonnes du quotidien Le Parisien.

Comments are closed.

Exit mobile version