Cette nouvelle mesure, dont on ne connaît pas encore la date d’entrée en vigueur, a été décidée sous la pression des partis d’opposition et des alliés du gouvernement des Maldives et en signe de protestation contre la guerre à Gaza.
Mohamed Muizzu, président élu il y a six mois, a également annoncé le lancement d’une campagne nationale de collecte de fonds pour aider la Palestine. Dans le passé, dans les années 90, Malé avait déjà imposé une interdiction d’entrée aux ressortissants israéliens, avant de normaliser ses relations avec Tel Aviv en 2010.
L’archipel de l’océan Indien vient donc s’ajouter à une liste de 12 pays, dont l’Algérie, l’Iran, ou encore l’Arabie saoudite qui avaient déjà fermé leurs frontières aux Israéliens avant l’actuel conflit à Gaza.
Selon les statistiques officielles, seuls 528 touristes israéliens ont visité cette petite République islamique durant les quatre premiers mois de l’année, une baisse de 88% par rapport à la même période l’an dernier. Le ministère des Affaires étrangères israélien a appelé ses citoyens à éviter de séjourner aux Maldives, et recommandé à ceux déjà sur place de partir.