Les affrontements ont déjà fait 100 000 déplacés selon Ocha, et rendent difficile l’accès aux victimes du conflit. C’est d’autant plus inquiétant que « deux hôpitaux » « auraient été touchés » par les combats, dénoncent les Nations unies dans un communiqué.
Au-delà de ces conséquences humanitaires importantes, James Swan, représentant de l’ONU en Somalie, craint que ces affrontements ne «détournent l’attention » des autorités somaliennes « de ses autres priorités absolues » que sont « l’achèvement du processus électoral et la poursuite de la lutte contre les islamistes shebabs ». C’est ce qu’a indiqué le diplomate américain mardi au cours d’une conférence de presse. Il a appelé les parties au conflit à régler leur différend par la négociation.
La crainte du représentant de l’ONU est double : d’une part que les combats ne retardent davantage l’élection du nouveau président, attendue depuis un an, et actuellement suspendue au processus de désignation des députés qui n’a pas encore commencé. Et d’autre part que l’énergie consacrée par les forces de sécurité somaliennes à combattre cette milice soufie dans le Galmudug ne soit une opportunité exploitée par les shebabs. Surtout que la milice Ahly Sunna Wa Jamaa a longtemps été un allié de poids des autorités somaliennes dans leur lutte contre les insurgés islamistes.

Leave A Reply

Exit mobile version