Selon ces sources, « l’administration de Trump et Israël ont contacté les gouvernements du Soudan et de la Somalie, et ont également exprimé leur intérêt pour la Syrie comme lieu potentiel de réinstallation des Palestiniens de Gaza ». Une source proche de la politique de l’administration Trump au Moyen-Orient a déclaré que « l’administration a tenté de contacter le nouveau gouvernement intérimaire syrien via un intermédiaire ». Une autre source a déclaré à CBS News que « des contacts ont été pris avec le gouvernement syrien, mais il n’est pas clair s’il y a eu une réponse de la part de la Syrie ».
À son tour, un haut responsable syrien a nié auprès de CNN « toute connaissance de tentatives d’Israël ou des États-Unis de communiquer avec leur gouvernement au sujet de la réinstallation des résidents de Gaza ». Plus tôt, Ahmad Ahmed Faqi, ministre somalien des Affaires étrangères, a affirmé « le rejet par la Somalie de toute proposition qui porterait atteinte au droit du peuple palestinien à vivre en paix sur sa terre historique ». « La Somalie rejette tout plan qui prévoit l’utilisation de ses terres pour réinstaller d’autres personnes », a déclaré A.A. Faqi à Reuters.
Le projet du président américain de déplacer les Palestiniens de Gaza, avant qu’il ne soit contraint de reculer après avoir affirmé que personne ne souhaitait expulser les Palestiniens, a suscité l’indignation des pays arabes et la consternation des pays européens. De nombreuses condamnations ont été émises, soulignant « qu’ il n’y a pas d’autre solution pour mettre fin au conflit que la création d’un État palestinien aux frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale ». Mais il faut croire que D. Trump ne recule que pour mieux (faire) sauter toutes les lignes rouges !