Ahmed Attaf, chef de la diplomatie algérienne, a plaidé une fois de plus la cause du Polisario. Il a souligné devant ses invités qu’« au fil du temps, certains pays ont tendance à accepter, voire à cautionner, le fait accompli colonial au Sahara occidental. Or, nous savons tous que, comme on le dit, les faits sont têtus, ainsi, quels que soient les souhaits de ceux qui ont fait le choix de se positionner du mauvais côté de l’histoire, le Sahara occidental reste une question de décolonisation et le peuple sahraoui est en droit d’exercer, tôt ou tard, son droit inaliénable à l’autodétermination conformément à la légalité internationale ».  Comme il s’est félicité de « la solidarité collective constante » de la SADC «envers nos frères et sœurs au Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique à laquelle on refuse encore son droit inaliénable à l’autodétermination».

Sur la question du Sahara, la position des Etats de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe a bien évolué ces dernières années. En effet, le royaume a réussi à convaincre cinq pays de la SADC de reconnaître la marocanité du Sahara et à y ouvrir des consulats : la  République démocratique du Congo, la Zambie, Eswatini, les Iles Comores et le Malawi.Et si Madagascar n’a pas encore franchi le pas, il « se félicite des efforts sérieux et crédibles du Royaume du Maroc pour aller de l’avant vers un règlement » de la question du Sahara. Une position exprimée, le 14 juin à Rabat, par Rasata Rafaravavitafika ministre des Affaires étrangères du Madagascar. Idem pour la république des Seychelles.

En revanche, le Polisario est encore soutenu par l’Afrique du sud, l’Angola, le Botswana, le Lesotho, l’Ile Maurice, le Mozambique, la Namibie, la Tanzanie et le Zimbabwe. L’ensemble de ces Etats ont établi des relations diplomatiques avec la fantomatique RASD.

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