« Le message que nous avons à transmettre aux hordes de résidents d’implantation, c’est celui que nous vous attendons dans toutes les villes de Cisjordanie, de Hébron à Jénine », a écrit A. Tamimi dans une publication, la semaine dernière.

L’arrestation de l’activiste palestinienne a été saluée par Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale.« Félicitations à l’armée et aux autres forces de sécurité qui ont arrêté la terroriste et ‘activiste des droits de l’Homme’ Ahed Tamimi de Nabi Saleh, qui avait été condamnée, dans le passé, pour avoir attaqué des soldats de Tsahal et qui, depuis le début de la guerre, a exprimé sa sympathie et son soutien aux nazis, aux animaux sous forme humaine sur les réseaux sociaux », a écrit le ministre d’extrême-droite sur X. Lui-même avait été condamné pour incitation à la haine en 2007.

Tamimi était devenue une icône de la cause palestinienne après avoir été emprisonnée pour avoir giflé un soldat. Elle était adolescente à l’époque. Elle avait assuré que les militaires avaient tiré une balle en caoutchouc dans la tête de son cousin, une heure avant les faits – qui avaient été filmés. Elle avait purgé une peine de huit mois dans une prison israélienne et, à sa libération, elle avait pris part à une tournée triomphale à travers l’Europe et le Moyen-Orient.

La police israélienne a annoncé, lundi, que les forces de sécurité avaient arrêté 23 Palestiniens à Jérusalem-Est. Ils sont soupçonnés de violences lors de manifestations et d’avoir écrit des posts faisant « l’apologie de la violence et du terrorisme » sur les réseaux sociaux. Ajoutant que certains ont été appréhendés en raison de leur implication présumée dans des émeutes. Des armes, des munitions, un gilet pare-balle et de l’argent avaient été saisis, précise-t-on.

Après le 7 octobre, le Bureau du procureur de l’État israélien a permis à la police de lancer des investigations sur les incidents d’incitation ou d’apologie du terrorisme de la part des citoyens israéliens et des résidents de Jérusalem-Est. Ainsi, des dizaines de citoyens arabes ont été mis en examen pour incitation au terrorisme, ce mois-ci, sur la base de posts incendiaires publiés sur les réseaux sociaux presque exclusivement.

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