Une telle avancée serait considérée comme « historique », alors que selon l’OCDE, sur 460 tonnes de plastiques produites en 2019, moins de 1% ont été recyclés. À en croire le ministre norvégien de l’environnement qui préside les travaux, l’ONU serait « tout près » de parvenir à un consensus.
Pour le moment, il s’agit de définir un cadre pour les négociations à venir, censé aboutir, d’ici deux ans – estiment les experts – à un traité international pour encadrer la pollution plastique. Mais ce cadre a toute son importance car il détermine les sujets qui seront abordés dans le traité et donc sa portée.
Depuis plusieurs jours déjà et jusque tard dans le week-end, des discussions informelles ont permis d’aboutir à un projet de résolution. Reste maintenant à savoir s’il sera accepté par les ministres présents à l’Assemblée. À ce stade, Inger Andersen, directrice exécutive de l’agence de l’ONU pour l’environnement, se félicite, en tout cas, que le texte tient compte des principales revendications des militants écologistes. Il concerne toute la filière du plastique et prévoit un traité juridiquement contraignant. Il évoque la question du financement et la nécessité aussi de prévoir un mécanisme de surveillance.
Un texte devrait être soumis, mercredi 2 mars, à l’Assemblée plénière.

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