« Il n’y a aucune preuve », a reconnu, dans des déclarations à la presse, Jeroen Lenaers, eurodéputé néerlandais qui préside ladite mission. Toutefois, il a souligné « qu’il est logique de soupçonner le Maroc » d’être derrière ces opérations, rapporte le quotidien ABC.

C’est d’ailleurs la même conviction qu’avait exprimée, le 8 novembre 2022, Sophie Veld, rapporteuse de la commission d’enquête du PE. Tout en affirmant ne pas être en mesure de prouver l’implication du Maroc dans cette affaire, elle continue de croire en sa responsabilité. Ladite Commission avait auditionné, le 28 novembre, de hauts cadres espagnols du Centre national d’intelligence (CNI), services espagnols, qui ont évité de pointer du doigt Rabat.

Le Parlement européen a organisé, le 9 février, une réunion consacrée à l’examen des allégations portant sur l’utilisation par le royaume du logiciel Pegasus pour espionner des responsables européens.

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