La décision été prise, mercredi 14 mai, par le bureau du conseil de la FIFA, après que les conditions fixées à cet effet ont été remplies. Il s’agit notamment de « la restitution du contrôle total du siège de la FECOFOOT, du centre technique d’Ignié et des autres installations de la fédération au comité exécutif de la FECOFOOT, dirigé par M. Jean-Guy Blaise Mayolas et son administration », fait savoir l’instance.
Le Congo est logé avec le Maroc au groupe F, compte une nouvelle fois cinq sélections, dont la Zambie, la Tanzanie et le Niger. En février dernier, la FIFA avait suspension de l’adhésion de l’instance congolaise « jusqu’à nouvel ordre », en raison de « l’ingérence de tierces parties » dans la gestion. Cette mesure avait interdit de fait à l’équipe du Congo de participer aux compétitions mondiales, dont les éliminatoires de la prochaine Coupe du monde 2026.
La polémique autour des ingérences porte sur la création d’un comité ad hoc par Hugues Ngouélondélé, ministre congolais des Sports, pour gérer les activités de la FECOFOOT. L’initiative a fait suite à une assemblée générale extraordinaire, convoquée en septembre 2024 par des membres pour destituer Jean-Guy Blaise Mayolas, président de la fédération,. Depuis, la FIFA et la Confédération africaine de football (CAF) ont mis en garde le Congo sur le caractère illégitime de ce changement. La représentation mondiale du ballon rond a qualifié cette situation de «particulièrement grave», allant « à l’encontre des obligations de la FECOFOOT au regard des Statuts de la FIFA ».
