S. Geagea est accusé par le Hezbollah et le mouvement Amal d’avoir envoyé des miliciens pour tirer sur les manifestants remontés contre l’enquête partiale et politisée du juge d’instruction Tarek Bitar sur l’explosion du port qui a défiguré la capitale Beyrouth.
Le leader des FL dont le registre est des plus noirs au Liban avait déjà prévenu qu’il ne se présenterait devant la justice que si le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, faisait de même. Ses avocats ont présenté un recours contestant sa convocation et la jugeant « illégale ».
Le 14 octobre des tirs de feu en provenance des toits des immeubles du quartier Ain al-Remmaneh ont tué 6 manifestants et une femme sur le balcon de sa maison sur la place de Tayyouné et blessé des dizaines d’autres.
L’armée est en charge de l’enquête sur ces violences pour lesquelles 68 personnes sont poursuivies, dont 18 détenues. Il s’agit notamment de partisans des FL et d’un soldat que des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont montré ouvrant le feu. Les services de renseignements militaires souhaitent recueillir la déposition de S. Geagea « sur la base des informations livrées par des membres des FL arrêtés » qui l’impliquent, selon une source judiciaire.
Le secrétaire général du Hezbollah a accusé le chef des FL de vouloir entrainer le pays vers la guerre civile. Et il n’est pas le seul à y croire…

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