Le roi Mohammed VI a réussi une médiation en faveur des Palestiniens. « Nous adressons nos remerciements et notre profonde reconnaissance à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le protège, et aux piliers du gouvernement marocain frère pour leurs efforts continus visant à résoudre la crise des fonds palestiniens retenus par Israël », s’est félicité sur X Hussein Al-Cheikh, secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

« Nous apprécions cet effort fraternel continu et permanent visant à soutenir la détermination et la persévérance de notre peuple sur sa terre natale », a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.

Axios a révélé de son côté que Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, a signé lundi un décret mettant fin aux salaires versés aux familles des Palestiniens emprisonnés en Israël, tués ou blessés lors d’attaques contre des Israéliens.

« Les États-Unis et Israël soutiennent depuis des années que ce système incitait aux attaques contre les Israéliens et ont demandé à plusieurs reprises à l’Autorité palestinienne de le révoquer », explique la même source. Et de rappeler que « c’est au cours du précédent mandat de Trump que le Congrès a adopté le Taylor Force Act, du nom d’un citoyen américain tué dans un attentat terroriste à Tel Aviv. » La loi interdit au gouvernement US de fournir une aide financière directe à l’Autorité palestinienne tant qu’elle verse des salaires aux Palestiniens impliqués dans de telles attaques.

De son côté, le gouvernement israélien a ensuite adopté une loi qui déduit le montant de l’argent que l’Autorité palestinienne accorde aux prisonniers et aux familles des « martyrs » des recettes fiscales qu’elle collecte pour le compte de l’Autorité palestinienne, affirme le site Axios.

En parallèle, force est de souligner que les autorités d’Agadir ont empêché un sit-in prévu dimanche dernier, devant le parc des expositions où s’est tenu le Salon Halieutis, du 6 au 9 février à Agadir, pour dénoncer la normalisation avec l’entité sioniste. Le rassemblement a été initié en opposition à la participation d’une délégation israélienne, selon un communiqué de l’Observatoire marocain contre la normalisation. L’instance a condamné ce qu’elle a décrit comme une « répression autoritaire » et critiqué le traitement des autorités, qu’elle qualifie de « violation flagrante du devoir légal et politique de criminaliser et d’empêcher toute forme de présence ou d’apparition de l’entité terroriste sioniste et de ses symboles à l’intérieur du territoire national ».

Selon l’Observatoire, il s’agirait d’une « démonstration honteuse qui contredit la position populaire marocaine ferme et exprimé dans la rue, à travers les marches et les événements, en particulier dans le contexte de l’escalade du génocide commis par l’occupation contre le peuple palestinien à Gaza ».

Par ailleurs, l’instance a soutenu que l’interdiction de la manifestation soulignait « une tendance autoritaire visant à imposer la normalisation au peuple marocain et à réprimer toute expression populaire du rejet catégorique de cette pénétration sioniste dans divers domaines ».

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