Interpellé sur le fait que l’INPPLC n’a pas tenu de réunion sous la présidence du chef du gouvernement depuis son investiture, et ce en dépit de la correspondance adressée à cet effet au département du Chef de gouvernement, M. Baitas a choisi de passer à l’attaque. Il a chargé bille en tête l’Instance qui vient à peine de présenter son rapport annuel. Le porte-parole du gouvernement a exprimé son étonnement de voir que l’on ne prête pas attention aux actions entreprises par le gouvernement dans la lutte contre la corruption. Plus, il s’est dit encore plus surpris de voir que l’on demande aux institutions impliquées dans la lutte contre la corruption de s’acquitter de missions qui, à ses yeux, ne sont pas prévues par les lois qui les régissent.

Le porte-parole du gouvernement s’est en outre interrogé si les prérogatives de cette INPPLC. « Où se situe l’effort consenti par cette instance au niveau de ses attributions énoncées par la Constitution ? », s’est-il demandé. Pour le ministre,  « quiconque a connaissance de faits de corruption doit, à mon humble avis, s’adresser à la justice, car c’est à elle seule qu’il incombe de poursuivre et de condamner les auteurs d’actes de corruption ».

Le responsable a affirmé que la lutte contre la corruption est une préoccupation majeure du gouvernement à laquelle il s’est attelé en profondeur depuis son investiture. En témoigne notamment, comme il a tenu à le souligner, l’augmentation des poursuites (judiciaires) à l’encontre des personnes impliquées dans des faits portant sur les deniers publics ou sur l’un des aspects de la corruption.

De même, a-t-il jugé bon de rappeler, une autre illustration de la détermination du gouvernement à lutter résolument contre la corruption, consiste en l’adoption du décret sur les marchés publics, qui a soumis la quasi-totalité des commandes publiques à la procédure d’appel d’offres. Et de souligner que la lutte contre la corruption est un combat qui engage tous les acteurs (Exécutif et les autres institutions constitutionnelles concernées, y compris l’INPPLC) de la même manière, et que nul ne peut se targuer de le mener plus que d’autres.

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