« Nous sommes satisfaits des résultats et sommes prêts à poursuivre nos échanges », a déclaré ce 16 mai à la presse le chef de la délégation russe après les pourparlers qui se sont tenus à Istanbul. « La partie ukrainienne a demandé des pourparlers directs entre les chefs d’État. Nous en avons pris note », a également déclaré ce conseiller du président russe, ajoutant que l’Ukraine allait « présenter sa vision d’un éventuel futur cessez-le-feu ». « Nous allons procéder à un échange de prisonniers », a-t-il annoncé, précisant que les deux parties s’étaient mises d’accord sur un échange dans les « prochains jours » de « 1000 personnes de chaque côté ».

Un échange qualifié d’« étape importante » par le chef de la délégation ukrainienne, le ministre de la Défense Roustem Oumierov. Celui-ci a déclaré que la partie ukrainienne avait mis l’accent sur l’établissement d’un cessez-le-feu lors des négociations. « Je pense que la prochaine étape serait d’organiser une réunion au niveau des dirigeants », a déclaré R. Oumierov. « Nous devons d’abord nous occuper de l’échange de prisonniers, puis nous vous ferons savoir quelles seront nos prochaines étapes », a-t-il répondu sur la poursuite de ces pourparlers.

« Les parties ont également convenu en principe de se revoir », a pour sa part déclaré sur X le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan. « Nous continuerons à déployer tous les efforts possibles pour parvenir à une paix durable entre la Russie et l’Ukraine », a-t-il ajouté, saluant « un jour important pour la paix dans le monde ». Un optimisme que n’ont pas partagé les dirigeants français, allemand, britannique et polonais réunis à Tirana, avec Volodymyr Zelensky, à l’occasion d’un sommet européen. Ceux-ci se sont entretenus avec le président américain Donald Trump, a notamment annoncé Emmanuel Macron, appelant à une accentuation de la pression sur la Russie. La tenue de ces négociations directes entre l’Ukraine et la Russie, à Istanbul, avait été proposée par le président russe Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse dans la nuit du 10 au 11 mai.

Lors d’une conférence de presse dans la nuit du 10 au 11 mai, le chef d’État russe n’a pas exclu la conclusion d’un cessez-le-feu durant ces pourparlers. Quant à une cessation des hostilités pendant les négociations de paix, les responsables russes ont déclaré à plusieurs reprises que Moscou n’accepterait pas de trêve qui pourrait permettre à Kiev de se réarmer.

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