Depuis l’annonce du Japon sur le rejet des eaux de Fukushima à compter de jeudi et sur plusieurs années, l’inquiétude poigne à l’horizon des pays voisins.

Les autorités chinoises et hongkongaises ont annoncé de nouvelles interdictions sur l’importation de produits de la mer venus de l’archipel. Nombre de clients, désormais, demandent à vérifier la traçabilité sur les étiquettes des produits halieutiques.

Le porte-parole de la diplomatie chinoise a demandé, mardi, l’annulation pure et simple du projet japonais. « L’océan appartient à toute l’humanité. Ce n’est pas un lieu où le Japon peut rejeter arbitrairement de l’eau contaminée », devait-il souligner.

Sun Weidong, vice-ministre chinois des Affaires étrangères, a même convoqué, mardi, l’ambassadeur du Japon en Chine pour protester solennellement contre la décision de Tokyo. Mais jusqu’à présent, les médias d’État ont évité de faire trop de vagues, de manière à ne pas nuire à la filière pêche en Chine, déjà affectée par la baisse du pouvoir d’achat qui a suivi les trois ans de Covid-19 et qui explique aussi la baisse des ventes.

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