Réalisée par le Conseil de l’Europe avec le Forum méditerranéen de la jeunesse et présentée jeudi Rabat, l’étude explique que la plupart des discours de haine sont liés aux différences culturelles, religieuses et ethniques, puis aux différences linguistiques, ainsi qu’au genre.
Après avoir examiné la question de la haine parmi les Africains subsahariens vivant au Maroc, l’étude a montré que 44% d’entre eux pratiquent leurs rituels religieux normalement à la mosquée ou à l’intérieur de la maison. En outre, 63% des migrants résidant au Maroc ont exprimé un sentiment de liberté dans la pratique de leurs rites religieux, tandis que 37% pensent le contraire.
Au sein des universités marocaines, l’étude a observé que les mouvements estudiantins sont exposés à la haine à 42 %, suivis des homosexuels à hauteur de 39 % et des groupes religieux différents avec 31,5 %.
Concernant les réseaux sociaux, les personnes interrogées ont été exposées à 90 % aux discours islamophobes, puis aux discriminations fondées sur le corps à 60 %, aux discours xénophobes à 50 %, puis à la rhétorique homophobe à 38 %.
Selon les conclusions de l’étude, qui a également recueilli le point de vue des journalistes, les femmes au Maroc arrivent en tête du classement des personnes exposées au racisme avec 38 %, puis les Berbères avec 35 %, l’arabisme avec 23 % et les habitants des quartiers marginaux avec 15,7%. L’étude ajoute que 94% des personnes interrogées considèrent que le discours de haine est répandu sur Facebook, suivi de YouTube 48%, Instagram 28% et Twitter 14,30%.
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Les moteurs de la haine au Maroc : Le racisme à la peau dure…
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