Les rassemblements ont été organisés en réponse aux multiples déclarations de Donald Trump, président américain, concernant le déplacement des Gazaouis vers d’autres pays arabes, comme la Jordanie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite… Lors de ces manifestations, des slogans ont été scandés pour condamner ces « déclarations irresponsables » qui cautionnent la guerre génocidaire menée par l’armée sioniste, avec l’appui de l’Occident, les Etats-Unis en tête, invalident le droit du peuple palestinien à établir un « État palestinien unifié ».
Banderoles et affiches brandis par les manifestants accusent la communauté internationale et les dirigeants arabes de ne pas rejeter fermement les tentatives de déplacement à Gaza et d’annexion en Cisjordanie. Les dernières images pour le moins révoltantes de l’accueil réservé par le locataire de la Maison Blanche au Souverain jordanien illustrent à bien des égards le parti-pris flagrant des USA dans la tentative visant à « effacer » pour de bon le peuple palestinien de la région.
Les manifestants ont réaffirmé leur soutien aux revendications légitimes du peuple palestinien et ont appelé à la reconstruction de Gaza ainsi qu’à la livraison d’aide humanitaire.
Pour rappel, la guerre menée par l’entité sioniste contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, avec une puissance de feu plusieurs fois supérieure aux bombardements de Hiroshima et Nagasaki, à la fin de la 2ème guerre mondiale, a engendré au moins 160.000 victimes, entre martyrs et blessés, en majorité des civils. L’Etat juif, dont la greffe est rejetée par le corps arabe dans son ensemble, la paix conclue avec l’Egypte et la Jordanie s’apparentant à une guerre gelée, persiste dans ses dépassements en cherchant à dupliquer le même scenario en Cisjordanie. Même avec le Liban, la trêve pourtant voulue par Israël, est encore violée par les dirigeants sionistes qui, avec l’appui de Washington, comme le confirment les dernières déclarations de Marco Rubio, secrétaire d’Etat US, à l’issue de ses discussions à Tel-Aviv, se croient tout permis.