La section de la formation islamiste à Fès a imputé cette déconfiture à « des pratiques honteuses et antidémocratiques menées par certains partis, notamment le parti du chef du gouvernement ». En revanche, l’organisation a salué la neutralité des autorités compétentes lors de cette élection partielle.

En juillet 2022 suite aux défaites du PJD aux élections partielles à Meknès et Al Hoceima, Abdelilah Benkirane, secrétaire général, avait accusé les agents de l’Administration territoriale d’avoir manipulé les deux scrutins. Une sortie qui avait été immédiatement condamnée par le ministère de l’Intérieur.

Le PJD enchaine les débâcles aux élections partielles depuis les législatives de 2021. Le retour d’A. Benkirane aux commandes du parti, en octobre de la même année, n’a pas endigué la dérive qui fait perdre au PJD ses marques dans nombre de ses traditionnels bastions électoraux dans les grandes villes.

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