Selon toute vraisemblance, la démarche anti-marocaine de Cyril Ramphosa relève de la constance. En invitant le représentant d’une entité fantoche au   sommet des BRICS, il n’a fait que courir aux devants des desiderata d’Alger qui reste obnubilée par la déstabilisation tous azimuts du Maroc. Mais c’était sans compter avec la réaction induite par une telle invitation au niveau d’au moins deux membres fondateurs dudit ensemble.

L’Inde et la Chine, excusez du peu, ont exprimé leur désaccord avec l’initiative de l’Afrique du Sud d’impliquer le Front Polisario dans une démarche qui est loin de répondre aux objectifs du groupe. Le gouvernement indien a confirmé que l’invitation avait été envoyée unilatéralement par l’Afrique du Sud. Alors que la présidence chinoise a souligné l’importance du Maroc en tant que partenaire pour la Chine dans le monde arabe et en Afrique.

L’initiative de Prétoria a donc eu l’effet du coup d’épée dans l’eau. Sa tentative de mettre en avant le Polisario au sein du sommet BRICS n’aura pas réussi à leurrer grand nombre. On est donc encore loin d’une quelconque consécration internationale du séparatisme nourri par le système algérien à l’encontre du Royaume sous les couleurs sahariennes. Pas de quoi affecter le Maroc qui nourrit, lui, des relations solides avec les autres membres du groupe. Russie, Brésil, Inde et Chine apprécient à sa juste valeur l’offre marocaine d’autonomie pour ses provinces sahariennes, comme ils restent attachés aux efforts menés par les Nations Unies pour régler un conflit factice qui empoisonne la région maghrébine, voire au-delà…

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