Le Royaume a récolté dans le GKI 2024 un score de 42,8 points, soit un niveau inférieur à la moyenne mondiale de 47,8 points, attestant de performances peu probantes dans des secteurs clés, notamment l’infrastructure de la connaissance.
L’indice souligne les points forts de l’infrastructure du savoir du Maroc, notamment une forte proportion de chercheurs dans l’enseignement supérieur (4e), preuve d’une bonne intégration académique. Les applications du design industriel affichent une nette amélioration (6e), tandis que les taux de dépenses publiques pour l’enseignement primaire (18e) et secondaire (6e) témoignent de l’intérêt porté au secteur éducatif. L’indice relève aussi une nette amélioration des taux de scolarisation dans l’enseignement primaire (26e) et secondaire (55e).
Toutefois, l’indice fait état de défis importants auxquels le Maroc est confronté, notamment le chômage parmi les personnes ayant un niveau universitaire avancé (138e) et le manque notable de recherches scientifiques exploitables par rapport à l’effectif au sein de l’enseignement supérieur (45e). Quant à la lancinante question de la gouvernance, le royaume se hisse à la 84e place, devant l’Égypte, qui occupe le 119e rang du classement.
L’indice annuel a également mis en évidence le besoin impérieux de consolider des secteurs vitaux tels que l’éducation, la technologie et l’économie dans certains pays arabes, en particulier la Palestine, le Maroc et la Mauritanie.
Le GKI 2024 a examiné 11 pays arabes, les Émirats arabes unis arrivant en tête de liste, se classant au 26e rang mondial avec un score de 60,9. Le Qatar suit de près, se classant à la 39e position avec un score de 55,5, tandis que l’Arabie saoudite se classe 3e du monde arabe et au 41e rang mondial avec un score de 54,8. Le Liban, qui a récemment rejoint le GKI, se classe cinquième dans le monde arabe et 81e au niveau mondial avec un score de 45,4.
Le Global Knowledge Index est publié chaque année, depuis son lancement en 2017, et couvre 141 pays dans le monde.
