L’enseignant de français a été condamné, en 2021, en première instance à trois ans de prison, avant confirmation par la Cour d’appel d’Oujda et par la Cour de cassation à Rabat, le rendant définitif et exécutoire à partir de juin 2024.

Malgré cela, les familles relèvent que l’individu jouit de la liberté, situation qu’ils qualifient d’« incompréhensible pour les victimes et leurs proches », compte tenu des « souffrances psychologiques et sociales » subies.

Les parents signataires de la lettre soulignent qu’ils ont supporté le fardeau de se rendre à plusieurs reprises de Beni Tadjite à la Cour d’appel d’Oujda pour défendre la dignité de leurs filles, insistant sur le fait que « la situation actuelle constitue une menace pour l’autorité de la justice et le droit des victimes à l’équité ».

Les familles ont conclu leur appel en demandant au ministère public et à la Cour d’intervenir d’urgence et de donner des instructions pour faire exécuter le jugement contre l’enseignant, est marié et père, « afin de préserver la dignité des victimes et de restaurer l’honneur de leurs familles ».

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