Ladite coordination a appelé les « contractuels » du MEN, au nombre de 140.000, à observer des sit-in responsables tout en exprimant de la sorte leur ferme détermination à poursuivre la lutte jusqu’à l’abandon du plan de contractualisation et l’intégration dans la fonction publique. Comme elle a condamné les détentions arbitraires des enseignants et cadres de soutien, ainsi que les pressions délibérées à l’encontre des militants de la coordination. L’annulation des sanctions prononcées l’année dernière contre les militants qui les privent d’une partie de leurs maigres salaires est exigée fait partie des exigences mise en évidence, au même titre que le remboursement de toutes les sommes prélevées, la promotion des contractuels sans conditions, et l’autorisation pour les groupes de 2016 et 2017 de passer l’examen de compétence professionnelle. La coordination rejette également la note ministérielle sur l’adaptation de l’organisation de l’année scolaire, la jugeant non conforme et portant atteinte au droit à l’apprentissage.

Plus, la coordination appelle au retrait du statut unifié régressif et injuste, outre le cadre législatif du plan de contractualisation,  tout en accusant le ministère d’adopter une politique répressive au lieu de résoudre la crise éducative, mettant en péril les intérêts des apprenants. Elle affirme que les représailles contre les enseignants suspendus, avec des accusations telles que l’incitation à la protestation, témoignent de l’absence de solutions réelles au niveau du ministère. D’ailleurs, la coordination exprime son soutien inconditionnel envers les enseignants suspendus et appelle à une solidarité matérielle et morale responsable.

Pour endiguer cette fièvre qui persiste depuis un trimestre dans le secteur stratégique de l’enseignement, pas moins de 8 millions d’écoliers étant privés de cours, les directions régionales relevant du MEN ont décidé des sanctions administratives à l’encontre des enseignants grévistes. Ces mesures comprennent des suspensions temporaires motivées par le non-respect des obligations professionnelles et éducatives, des absences répétées et illégales, privant ainsi les élèves de leur droit à une éducation stable et continue. De plus, ces enseignants sont accusés de ne pas respecter les valeurs et l’éthique professionnelle conformément aux normes du système éducatif et de formation.

Les directions régionales considèrent ces manquements comme graves, conformément à l’article 73 du statut général de la fonction publique. La suspension temporaire s’accompagne d’une retenue sur le salaire, à l’exception des allocations familiales.

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