Après un week-end de tractations et d’alliances de dernière minute, le chef de l’État a été réélu lundi à la tête de son parti avec 2 476 voix contre 1 897 pour son adversaire, Zweli Mkhize, ancien ministre de la Santé.

Malgré une remontée surprise ce week-end, les opposants à C. Ramphosa, ralliés derrière la candidature de Z. Mkhize, n’auront pas eu la tête du président en exercice. À 70 ans, il a remporté la course avec plus de 500 voix d’avance. Une victoire célébrée par ses supporters au centre de conférence de Johannesburg.

Ce résultat est une nouvelle preuve que, malgré l’affaire de « Phala-Phala » et les questions qui entourent le vol d’argent liquide caché dans sa ferme, C. Ramaphosa aura su conserver la confiance de ses « camarades » de l’ANC. Comme il aura aussi su imposer son équipe à la tête du parti, acquis important puisque lors de son premier mandat, il avait dû composer avec des figures du camp adverse. Sur les sept positions les plus importantes, surnommées les « top 7 », seuls deux postes échappent à ses alliés, dont celui de vice-président.

Ce deuxième mandat à la tête de l’ANC devrait donc donner plus de marge à l’ancien syndicaliste et homme d’affaires pour imposer sa vision pour le pays et tenter de conserver la majorité absolue au Parlement lors des élections générales de 2024. Et le choix de C. Ramaphosa plaît aussi aux marchés, puisque le rand s’est renforcé de plus de 2% face au dollar, à l’annonce de sa réélection.

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