C’est dans un climat assez tendu que le ministère de la Santé tiendrait mardi, en principe, une réunion avec les syndicats du secteur pour trancher dans le dossier des revalorisations salariales exigées par le personnel. En effet, le Syndicat indépendant des infirmiers (SII) avait déjà annoncé une grève au niveau régional (Rabat-Salé-Kénitra) la semaine dernière, le 9 janvier en signe de protestation des conditions salariales. Alors que le Mouvement des Infirmiers et Techniciens de Santé du Maroc (MITSM) a également annoncé la veille de la relance des pourparlers son intention de mener une grève nationale de trois jours, du 16 au 18 janvier 2024, pour réclamer leurs droits, notamment l’équité dans la prime de risque et l’amélioration des conditions de promotion.

Les syndicats de la santé attendent la réponse du ministère des Finances concernant les augmentations prévues pour les travailleurs du secteur. En effet, l’accord signé fin décembre 2024 mentionne une augmentation sans préciser son montant.

Lors des réunions déjà tenue entre la tutelle et les syndicats représentant le secteur de la santé, un consensus s’est dégagé autour de la motivation de tous les professionnels de la santé par le biais de l’augmentation du salaire de base, dans la perspective d’aboutir à un accord final d’ici fin janvier 2024. Des accords ont été conclus sur plusieurs points, y compris ceux ayant un impact financier, ainsi que la situation statutaire des professionnels de la santé.

Selon le procès-verbal d’un accord général signé entre le ministère et les syndicats représentant le secteur de la santé, les demandes ayant un impact financier comprennent plusieurs points communs, outre les demandes spécifiques pour certaines catégories… Reste à savoir si la tutelle aura de quoi calmer les esprits.

Mais Khalid Ait Taleb n’est pas au bout de ses peines. En effet, les étudiants en médecine qui ont rejeté la réforme du cursus prônée par le ministère pour pallier les carences en ressources humaines, en le réduisant d’une année, sont montés au créneau. En décidant le boycott des examens.

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