« Au cours de cet horrible massacre, l’occupation a tué 16 personnes parmi les orphelins et les veuves dont les pères et les maris ont été tués lors de précédentes frappes aériennes israéliennes », a indiqué le bureau. Le communiqué précise que les victimes étaient venues à l’école « pour percevoir une petite somme d’argent (parrainage d’orphelins) afin de pouvoir subvenir à leurs besoins, dans le contexte du génocide mené par l’occupation depuis près d’un an ».

« Les missiles de l’occupation les attendaient cependant, les tuant et les réduisant à l’état de corps démembrés », ajoute le communiqué qui indique que 30 autres personnes, dont neuf enfants, ont également été blessées dans l’attaque.

Selon le bureau des médias, 181 centres pour personnes déplacées ont été pris pour cible par les forces israéliennes depuis le début de la guerre contre Gaza. Une source médicale de l’hôpital baptiste Al-Ahli de la ville de Gaza a déclaré que les victimes avaient été transportées à l’hôpital après l’attaque de l’école, qui hébergeait des centaines de familles déplacées. Des témoins ont rapporté que la frappe aérienne israélienne avait visé la zone d’Asqoula dans le quartier de Zeitoun, causant d’importantes pertes parmi les réfugiés qui se trouvaient dans l’école.

Comme à son habitude, l’armée sioniste a reconnu avoir visé l’école, prétendant qu’elle était utilisée par le Hamas comme « centre de commandement et de contrôle ».

Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël poursuit son offensive meurtrière contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier. Les attaques de l’armée israélienne ont tué 119 Palestiniens et en ont blessé 209 autres dans la bande de Gaza au cours des dernières 72 heures, portant le bilan total des victimes palestiniennes à 41 391 tués depuis le 7 octobre 2023, a déclaré samedi le ministère palestinien de la Santé.

Dans son communiqué, le ministère a annoncé un total de 95 760 blessés suite aux attaques israéliennes qui se poursuivent depuis le mois d’octobre. « De nombreuses personnes sont toujours coincées sous les décombres et sur les routes sans possibilité pour les secouristes de les atteindre », a ajouté la même source. A la mi-journée, au moins 50 martyrs palestiniens ont été signalés.

Face à la perpétuation du génocide sioniste dans la bande de Gaza, la diplomatie américaine avoue son échec. Jake Sullivan qui supervise le Conseil de sécurité rattaché à la présidence s’est contenté de dire que les efforts se poursuivent. Sans pour autant faire valoir la moindre feuille de route susceptible de mettre un terme au génocide israélien en Palestine occupée. Pis, des responsables américains admettent qu’un cessez-le-feu à Gaza ne se fera pas sous la présidence Biden, rappelle le Wall Street Journal.

La veille vendredi, Israël a annoncé avoir contesté officiellement la décision annoncée en mai par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de demander des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, et Yoav Gallant son ministre de la Défense.

« L’Etat d’Israël a présenté aujourd’hui sa contestation officielle remettant en cause la (compétence) de la CPI (dans cette affaire) ainsi que la légalité de la requête du procureur », écrit Oren Marmorstein, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères dans un message sur le réseau social X.

Karim Khan, procureur de la CPI, avait demandé à la Cour de délivrer les mandats d’arrêt qu’il avait déposé en mai à l’encontre de B. Netanyahu, de Y. Gallant et des dirigeants du Hamas, les accusant tous de possibles crimes de guerre.

Contre cette décision, « Israël a présenté deux opinions juridiques exhaustives », écrit O. Marmorstein, sans préciser à qui ou auprès de quelle juridiction ces documents ont été adressés. Dans le premier, Israël a souligné que toute cette affaire n’était manifestement pas du ressort de la CPI, selon le porte-parole. Dans le second, indique le même hère, Israël détaille « les violations du procureur aux statuts de la Cour et au principe de complémentarité, en ce qu’il n’a pas donné à Israël l’occasion d’exercer son droit à enquêter par lui-même sur les accusations lancées par le procureur » avant que celui-ci ne saisisse la Cour de sa demande.

« Aucune autre démocratie dotée d’un système judiciaire indépendant et respecté comme Israël n’a été confrontée à un traitement aussi discriminatoire de la part du procureur », a-t-il encore ajouté (Sic !).  Et de conclure qu’« Israël reste attaché à l’État de droit et à la justice, et continuera à défendre ses citoyens contre les attaques et les atrocités du Hamas et des autres mandataires terroristes de l’Iran, conformément au droit international (re-Sic !)»

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