H. El Mahdaoui avait été poursuivi suite à une plainte déposée en février dernier par A. Ouahbi, en sa qualité de secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM). Cette plainte faisait suite aux déclarations du journaliste laissant entendre une possible « connexion » entre la formation politique de la tête de laquelle il a été éjecté  et l’affaire de trafic de stupéfiants baptisée par les médias locaux « Escobar du Sahara ». La défense du ministre réclamait initialement une compensation de 10 MDH.

H. El Mahdaoui a été accusé de « diffusion de fausses allégations et de faits diffamatoires, de calomnie et d’injure publique » alors que le journaliste en lui ne faisait que soulever des questions dans la bouche de tous les Marocains.

Les poursuites engagées contre le journaliste n’a pas incité les organes en charge des dossiers de la confrérie à réagir. Ni le Conseil national de la presse (CNP), ni le Syndication national de la presse marocaine (SNPM) n’ont jugé bon de réagir alors qu’il est question de criminalisation de la liberté d’expression. Seules les ONG de défense des droits humains et quelques formations politiques (PJD et PPS entre autres) osent crier au scandale !

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