Organisée sous le slogan «contre la hogra, la marginalisation et l’exclusion… pour un secteur qui bénéficie de droits justes et légitimes», cette grève vise à interpeller l’Exécutif vis-àvis du marasme dans lequel est plongé ce secteur depuis que la pandémie s’est installée dans le pays.
Mécontents du silence affiché par le gouvernement face aux problèmes qui taraudent le secteur, aggravés avec la pandémie du nouveau coronavirus et les décisions prises par les pouvoirs publics, les professionnels dénoncent l’attitude des responsables. Ainsi, instances syndicales et associatives du secteur estiment que le gouvernement n’a pas été à l’écoute de leurs revendications et appels.
Mostapha El Kihel, secrétaire national de la Confédération démocratique du travail (CDT) a déclaré à Hespress que la décision de tenir une grève nationale survient en réponse au «gouvernement n’a pas réagi aux demandes soulevées par les professionnels à maintes reprises, et ne s’est pas mobilisé pour sauver le secteur des problèmes dans lesquels il patauge». Pour lui, «le gouvernement a soutenu un certain nombre de secteurs sans prêter attention aux taxis, qui sont restés mobilisés pendant la pandémie, en assurant le transport des passagers malgré les risques sanitaires auxquels ils sont confrontés».
Les professionnels assurent que plusieurs points sont au cœur des divergences avec les autorités locales et gouvernementales, notamment la capacité limitée à 50% alors que les taxis sont obligés de payer impôts et assurances, sans exonération ni réduction.

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