Dans la matinée, au moins 19 martyrs ont été recensés dans l’enclave palestinienne suites aux raids israéliens indiscriminés. Le bilan devrait s’alourdir au fil des heures, selon les correspondants de presse basés encore à Gaza. C’est dans cette atmosphère qu’une nouvelle opération a été dévoilée par l’establishment sioniste. « Le plan comprendra, entre autres, la conquête de la bande de Gaza et le contrôle de territoires » dans la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé pendant la réunion qu’il « continuait à promouvoir le plan Trump visant à permettre le départ ‘volontaire’ des habitants de Gaza et que les négociations à ce sujet se poursuivaient », selon la même source. Ce projet avait suscité un tollé à l’international.
Le rappel de dizaines de milliers de réservistes a également été entériné, précise la source israélienne qui par ailleurs prétend qu’il y a « actuellement suffisamment de nourriture » à Gaza. Or, des organisations d’aide internationale affirment manquer de tout dans une bande de Gaza ravagée par plus d’un an et demi par une guerre génocidaire israélienne qui a coûté la vie à plus de 54.000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants. Chaque 40 minutes, un enfant gazaoui tombe sous le déluge de bombes israéliennes.
Le Forum des familles des captifs israéliens a accusé lundi le gouvernement israélien de « sacrifier » les captifs détenus à Gaza après l’approbation d’une expansion de l’offensive israélienne dans le territoire palestinien. Ce plan mérite le nom de « plan Smotrich-Netanyahu » car il « sacrifie les otages », selon un communiqué de l’association, en référence à l’influence du ministre des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, sur le gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu. « Ce matin, le gouvernement admet qu’il choisit le territoire plutôt que les otages, contrairement aux souhaits de plus de 70% de la population », ajoute le texte.
La veille, les Brigades al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont annoncé que leurs combattants « ont réussi, lors d’une embuscade complexe, samedi, à attirer une force d’ingénierie sioniste dans un tunnel précédemment piégé ». La résistance palestiniennea précisé que « l’opération a commencé par un affrontement avec les membres de la force d’occupation, nos combattants ont éliminé des soldats israéliens à bout portant. Dès qu’un certain nombre de soldats ont avancé vers l’entrée du tunnel, celui-ci a explosé, les tuant et les blessant ».Ainsi, « nos combattants ont progressé et ont ciblé deux chars sionistes avec des obus al-Yassin 105. Nos combattants ont surveillé la récupération des morts et l’évacuation des blessés du site situé dans le quartier de la mosquée al-Zahraa, dans le quartier d’al-Janina, à l’est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. » Les mêmes brigades ont assuré que ses combattants ont « fait exploser samedi une maison piégée ciblant une force d’infanterie sioniste, les tuant et les blessant dans le quartier de la mosquée al-Zahraa dans le quartier d’al-Janina ».
Dimanche, l’armée d’occupation israélienne avait déclaré que deux de ses soldats ont été tués et deux autres blessés dans l’explosion d’un tunnel piégé dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Elle a précisé que le capitaine Noam Ravid, 23 ans, et le sergent-chef Yaly Seror, 20 ans, de l’unité de génie de combat de Yahalom, scrutaient l’entrée d’un tunnel à l’intérieur d’un bâtiment lorsqu’ils ont été touchés par une explosion samedi. Deux autres soldats israéliens de la même unité ont été blessés dans l’explosion, dont l’un grièvement, selon la même source.
Plus de 15 mois après le début de la guerre, le régime sioniste a accepté les conditions de négociation de longue date du Hamas dans le cadre d’un cessez-le-feu à Gaza, qui a débuté le 19 janvier. Deux mois plus tard, Israël a rompu unilatéralement la trêve et repris ses bombardements incessants sur Gaza.
Côté israélien, plus de 850 soldats ont été tués, dont 414 lors de l’offensive terrestre contre le territoire palestinien assiégé.
Le bilan des victimes de cette guerre génocidaire établi dimanche par le ministère de la Santé gazaoui a fait état de 77 martyrs durant les dernières 48 heures. « Des victimes sont encore sous les décombres et sur les rues », a-t-il fait remarquer « car les ambulances ont du mal à leur accéder ».
Les secours palestiniens avaient annoncé samedi le martyre de 11 personnes, dont trois enfants en bas âge, dans une frappe nocturne sur un camp de réfugiés à Khan Younes du sud de la bande de Gaza. Parmi les huit morts déjà identifiés, tous de la même famille élargie, figuraient une fillette et un garçon âgés d’un an, ainsi qu’un nourrisson d’un mois, a précisé leur porte-parole à l’AFP. Le ministère a recensé 2.396 martyrs palestiniens et 6.325 blessés depuis la reprise de l’offensive israélienne génocidaire le 18 mars 2025, après un cessez-le-feu de deux mois, et 54.495 martyrs et 118.366 blessés depuis le 7 octobre 2023. Bilan qui devrait augmenter lundi, des dizaines de morts et de blessés ayant été signalés. Le bureau médiatique du gouvernement à Gaza a aussi indiqué que le chiffre de ceux qui ont succombé pour malnutrition s’est élevé à 57, rappelant que l’entité sioniste interdit l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars. Depuis lors, l’ONU appelle sans succès Israël à rouvrir le territoire à l’aide humanitaire, vitale pour la population confrontée à une situation humanitaire catastrophique, et exposée à la famine selon des responsables onusiens.
Par ailleurs, une source sécuritaire dans la bande de Gaza a révélé que plusieurs individus impliqués dans des vols et pillage ont été arrêtés, précisant que les enquêtes ont révélé que certains d’entre eux étaient dirigés par des agences de renseignement arabes et israéliennes. La source a ajouté au réseau Quds que la résistance avait précédemment arrêté des collaborateurs qui avaient avoué avoir pillé des camions d’aide et de marchandises sous la direction du Shin Bet et qu’ils étaient escortés par des drones quadricoptères. La source a indiqué que ces groupes ont pour objectif de semer le chaos et la peur sur le front intérieur, et d’encourager les autres à voler pour éviter la faim. Ils ont aussi pour mission de mener des opérations de sécurité qui permettent de révéler les méthodes et des lieux d’opérations et de déploiement des forces de sécurité palestiniennes dans l’enclave.
Un informateur a admis que le Shin Bet lui avait demandé de voler du matériel technique dans un quartier général avant de le bombarder dans un raid aérien.
Selon le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité nationale de la bande de Gaza, « un groupe hors-la-loi exploite le chaos causé par la guerre d’extermination de l’occupation pour semer la terreur et commettre des vols de biens publics et privés ». Il révèle que les forces de sécurité sont soumises à des attaques israéliennes répétées, ce qui entrave leurs efforts pour maintenir la sécurité et la stabilité.
« L’armée d’occupation israélienne a envoyé des dizaines de milliers d’ordres de service de réserve samedi soir », selon les médias israéliens, qui ont expliqué que « cela a pour but d’étendre l’opération dans la bande de Gaza ». Channel 14 a rapporté « qu’environ 60 000 soldats de réserve sont invités à rejoindre leurs unités à partir du milieu de la semaine prochaine, dans quelques jours ». La chaîne a souligné que « de nombreux soldats de réserve seront envoyés servir à la frontière avec le Liban, en Syrie ou en Cisjordanie, dans le but de libérer les forces régulières de ces zones pour les déployer au combat dans la bande de Gaza ».
Le bilan des victimes de cette guerre génocidaire établi dimanche par le ministère de la Santé gazaoui a fait état de 77 martyrs durant les dernières 48 heures. « Des victimes sont encore sous les décombres et sur les rues », a-t-il fait remarquer « car les ambulances ont du mal à leur accéder ».
Les secours palestiniens avaient annoncé samedi le martyre de 11 personnes, dont trois enfants en bas âge, dans une frappe nocturne sur un camp de réfugiés à Khan Younes du sud de la bande de Gaza. Parmi les huit morts déjà identifiés, tous de la même famille élargie, figuraient une fillette et un garçon âgés d’un an, ainsi qu’un nourrisson d’un mois, a précisé leur porte-parole à l’AFP. Le ministère a recensé 2.396 martyrs palestiniens et 6.325 blessés depuis la reprise de l’offensive israélienne génocidaire le 18 mars 2025, après un cessez-le-feu de deux mois, et 54.495 martyrs et 118.366 blessés depuis le 7 octobre 2023. Bilan qui devrait augmenter lundi, des dizaines de morts et de blessés ayant été signalés. Le bureau médiatique du gouvernement à Gaza a aussi indiqué que le chiffre de ceux qui ont succombé pour malnutrition s’est élevé à 57, rappelant que l’entité sioniste interdit l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars. Depuis lors, l’ONU appelle sans succès Israël à rouvrir le territoire à l’aide humanitaire, vitale pour la population confrontée à une situation humanitaire catastrophique, et exposée à la famine selon des responsables onusiens.
Par ailleurs, une source sécuritaire dans la bande de Gaza a révélé que plusieurs individus impliqués dans des vols et pillage ont été arrêtés, précisant que les enquêtes ont révélé que certains d’entre eux étaient dirigés par des agences de renseignement arabes et israéliennes. La source a ajouté au réseau Quds que la résistance avait précédemment arrêté des collaborateurs qui avaient avoué avoir pillé des camions d’aide et de marchandises sous la direction du Shin Bet et qu’ils étaient escortés par des drones quadricoptères. La source a indiqué que ces groupes ont pour objectif de semer le chaos et la peur sur le front intérieur, et d’encourager les autres à voler pour éviter la faim. Ils ont aussi pour mission de mener des opérations de sécurité qui permettent de révéler les méthodes et des lieux d’opérations et de déploiement des forces de sécurité palestiniennes dans l’enclave.
Un informateur a admis que le Shin Bet lui avait demandé de voler du matériel technique dans un quartier général avant de le bombarder dans un raid aérien.
Selon le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité nationale de la bande de Gaza, « un groupe hors-la-loi exploite le chaos causé par la guerre d’extermination de l’occupation pour semer la terreur et commettre des vols de biens publics et privés ». Il révèle que les forces de sécurité sont soumises à des attaques israéliennes répétées, ce qui entrave leurs efforts pour maintenir la sécurité et la stabilité.
« L’armée d’occupation israélienne a envoyé des dizaines de milliers d’ordres de service de réserve samedi soir », selon les médias israéliens, qui ont expliqué que « cela a pour but d’étendre l’opération dans la bande de Gaza ». Channel 14 a rapporté « qu’environ 60 000 soldats de réserve sont invités à rejoindre leurs unités à partir du milieu de la semaine prochaine, dans quelques jours ». La chaîne a souligné que « de nombreux soldats de réserve seront envoyés servir à la frontière avec le Liban, en Syrie ou en Cisjordanie, dans le but de libérer les forces régulières de ces zones pour les déployer au combat dans la bande de Gaza ».