« Partitions de l’imaginaire africain » se présente sous forme de « dessins, peintures, installations, maquette de sculpture…mais aussi d’objets, masques, bibelots… les créations et leurs sources inspiratrices se croisent, dialoguent, s’interpellent dans une scénographie originale faisant appel à nos cinq sens pour apprécier l’accrochage et son ambiance », indique un communiqué de l’organisation.

Ayant vu le jour à Nador où il a poursuivi ses études primaires à Segangan puis secondaires à Nador et Oujda, M. Zoufri a rejoint l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles où il a obtenu une licence en arts plastiques et visuels. Il a également intégré l’Ecole Supérieure des Arts Plastiques et Visuels de Mons. Enseignant des arts plastiques à la Fédération Bruxelles-Wallonie de Belgique, l’artiste a participé à plusieurs expositions collectives et personnelles en Europe et au Maroc et réalisé plusieurs œuvres murales en Belgique. En novembre 2016, il installe à Molenbeek-Saint-Jean la sculpture « La flamme de l’espoir », réalisée en hommage aux victimes des attentats de Paris et Bruxelles. En 2018, il dote la ville d’Oujda d’une sculpture pour clôturer les manifestations de « Oujda capitale de la culture arabe « .

 Avec « Partitions de l’imaginaire africain », l’artiste renoue avec des recherches entamées depuis des années. N’avait-il pas exposé en 1984 « L’art aux couleurs de l’Afrique », accrochage à la galerie Salvador Allende de l’Université libre de Bruxelles réunissant des artistes marocains et congolais ? « Au-de là de ce vibrant hommage, assurent les organisateurs, la danse de M. Zoufri avec les signes continuera de plus belle. Ses fouilles dans les strates et les méandres du Continent et d’ailleurs se poursuivront nous promettant des lendemains qui chantent. Des lendemains qui dansent   aux rythmes, aux sons et aux tons de l’Afrique, le Royaume des Signes ».

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