« Au cours des dix-huit derniers mois, nous avons constaté un déclin significatif du respect du droit international dans la guerre de Gaza, et ces derniers mois, la situation s’est aggravée comme jamais auparavant. Il est donc crucial que le gouvernement norvégien proteste et condamne cette violation flagrante » a déclaré le responsable norvégien, assure The Guardian.
A. Aukrust a ajouté que « les actions d’Israël constituent une menace mondiale pour d’autres conflits et des conflits futurs (…) dans lesquels la nourriture est utilisée comme une arme, l’ONU se voit refuser l’accès aux zones de guerre et de conflit, et des ONG sont interdites d’accès ». Il a également critiqué la création par les Etats-Unis et Israël de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), l’accusant de « militariser l’aide humanitaire ». Gérée par des agents de sécurité américains sous contrat, avec des troupes israéliennes à proximité, GHF est officiellement privée et dotée d’un financement opaque. Elle veut s’arroger la distribution de l’aide humanitaire aux dépens de l’ONU et des ONG qui refusent de travailler avec elle.
Vendredi, Francesca Albanese, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé a accusé Israël pour son utilisation systématique des mécanismes humanitaires pour dissimuler et faciliter de graves atrocités dans la bande de Gaza.
Samedi, Hanan Balkhy, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé, a averti que la faim et la famine dans la bande de Gaza avaient atteint des niveaux extrêmement dangereux, confirmant la mort d’enfants dus à la famine et au manque de médicaments, dans un contexte d’effondrement quasi total du secteur de la santé résultant du blocus israélien qui dure depuis plus de 18 ans.