Le document d’Antonio Guterres « n’est rien d’autre qu’un simple plaidoyer en faveur d’un cessez-le-feu dont l’instauration depuis 30 ans n’a donné le moindre résultat » et « des omissions », affirme Ecsaharaui, bras médiatique hispanophone des séparatistes.

Ce dernier reproche à A. Guterres d’avoir conditionné, dans le paragraphe 96 de son texte, la conclusion d’une « solution durable, conformément à la résolution 2654 » du 27 octobre 2022 à l’instauration d’une nouvelle trêve sans conditions. Une résolution qui pour mémoire a été rejetée par l’Algérie et le Polisario, au lendemain de son adoption par le Conseil de sécurité.

Le site qui traduit souvent les positions non-officielles de la direction du Front, n’a pas apprécié que le patron de l’ONU reconnaisse, dans le paragraphe 97 de son rapport, que l’ONU « a pris acte de l’intention déclarée du Maroc de continuer à respecter le cessez-le-feu et les dispositions des accords militaires et de maintenir une coopération étroite avec la MINURSO à tous les niveaux ». Le document, dans son paragraphe 4, a déjà mis l’accent sur l’apport des Forces armées royales dans l’« escorte » de missions d’inspections des casques bleus dans des zones situées à l’Ouest du Mur des Sables.

Le Polisario botte en touche

En parallèle, les séparatistes ont choisi aussi d’intégrer l’organisation du Mondial 2030 dans leurs « attaques ». Le chef du Polisario « a mis en garde contre toute tentative de l’Etat occupant marocain d’inclure une partie quelconque des régions sahraouies occupées dans l’organisation future de la Coupe du Monde de la FIFA 2030 ». Brahim Ghali a estimé, via une lettre adressée à A. Guterres, qu’une telle intégration serait « un acte d’escalade dangereux qui aura des conséquences désastreuses sur la paix et la sécurité dans la région. » Assurant  sans ciller qu’il y a une « guerre » entre le Polisario et le Maroc, depuis le 13 novembre 2020.

Avant cette missive, Abdellah Arabi, représentant du Polisario en Espagne, s’est dit préoccupé par la tenue de certains matches de la Coupe du monde 2030 au Maroc et a pointé la situation critique au Sahara occidental. En mars dernier, l’Association d’amitié Portugal-Sahara occidental avait condamné, dans une lettre adressée à Fernando Gomes, président de la Fédération portugaise de football, l’intégration du royaume au dossier hispano-portugais pour l’organisation du Mondial 2030.

Leave A Reply

Exit mobile version