La décision d’A. Tebboune est justifiée par les « déséquilibres » et « lacunes » ayant émaillé la préparation de ce sommet, explique la même source à l’APS. Elle pointe du doigt les préparatifs « monopolisés par un groupe limité et restreint de pays arabes (…) sans la moindre coordination avec le reste des pays arabes ».
Pour rappel, l’Algérie qui a été écartée du mini-sommet arabe, organisé le 21 février à Riyad en Arabie saoudite, qui a réuni huit États arabes, n’a pas été invité, non plus, à la réunion, prévue cette semaine à La Mecque, des ministres des Affaires étrangères du Conseil de Coopération du Golfe (CCG). En revanche, des représentants de l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et le Maroc y prendront part.
Ces rencontres sont destinées à élaborer une réponse arabe commune à l’initiative du président des États-Unis, portant sur un éventuel déplacement des Palestiniens vers des États de la région, notamment l’Égypte et la Jordanie. Donald Trump a déjà examiné, le 12 février à la Maison-Blanche, ce sujet avec le roi Abdallah II. Nul besoin de rappeler, dans ce cadre, le rôle assumé par la diplomatie algérienne au niveau du Conseil de sécurité onusien tout le long de la guerre génocidaire menée par Israël dans la bande de Gaza.
L’Algérie avait déjà réduit le niveau de sa représentativité au sommet Arabie Saoudite-Afrique, organisé à Riyad en novembre 2023, en raison de l’absence du Polisario.